Jour 6 – Brisbane rive Sud

Garer sa voiture à Brisbane est un casse-tête quand on ajoute aux nombreux travaux partout dans cette ville qui accueillera les jo en 2028, le fonctionnement bien compliqué des parkings australiens (P1/4, P2, paiement en ligne, tap on-tap off, places réservees…)

La voiture enfin garée, nous embarquons à bord de  la navette gratuite Kittycat pour traverser le fleuve.

Nous marchons sur des caillebotis qui serpentent entre des plantes et des arbres tropicaux jusqu’à  la pagode népalaise de l’exposition universelle de 1986.

Dans l’immense musée du Queensland, nous choississons le SparkLab Science center dans lequel les enfants peuvent toucher, manipuler, observer et évoluer en autonomie dans les différents espaces.

Les autres parties du musée sont consacrées (comme dans chaque musée visité jusqu’à present), aux dinosaures, à la Grande Barriere de Corail, à la culture aborigène et à la 1ere Guerre mondiale. 

Jour 5 – Au Nord de Brisbane

Direction les plages du Nord de Brisbane, absolument immenses et totalement désertes, peut être parce que dépourvues de vagues, essentielles pour les Australiens.
Elie et Edmée assistent un pêcheur qui attrapent des crevettes au filet et en font profiter les pélicans!

Le soir, c’est à notre tour de nous régaler autour d’un barbecue électrique, installation très répandue en Australie dans tous les parcs et lieux de campings.

Jour 4 – Brisbane

Enfin Brisbane! Après plus de 1200 kms en 3 étapes, nous voici dans la capitale du Queensland, 2,3 millions d’habitants.


Difficile d’imaginer qu’il y a 2 siècles, des Aborigènes avaient installé leurs campements ici, chassés ensuite par des bagnards récalcitrants du New South Wales suivis des premiers colons libres en 1842.

La ville s’étend au bord du fleuve Brisbane, et sur la rive Sud du fleuve, un immense lagon artificiel a été aménagé, bordé de dizaines de restaurants et cafés pour profiter des températures agréables toute l’année.

Le soir au camping, un opossum qui a élu domicile dans la cloison de la laverie, nous rend visite, et attend de pouvoir grignoter les restes de repas, après la vaisselle des campeurs.

Jour 3 – Springbrook National Park

Une route escarpée à flanc de montagne nous mène au village de Springbrook. La végétation est maintenant tropicale, nous rappelant l’environnement de la Réunion.
Les enfants sont maintenant rodés pour monter leurs petites tentes rapidement puis profiter de ce qui les entourent.

Aujourd’hui ce sont des « glouglous de camping » (comme les a rebaptisé Elie) qui viennent en curieux!

Sylvain et Malo vont explorer un sentier dans cette forêt tropicale et aperçoivent deux beaux spécimens…

Le lendemain, nous partons admirer le paysage: la montagne boisée, la mer au loin, la ville de Gold Cost au bord de l’eau, des cascades, la végétation et l’air chaud et humide… tout nous rappelle la Réunion.

Sur un petit sentier, nous cherchons l’oiseau lyre, un oiseau capable d’imiter le chant de plusieurs autres oiseaux mais il restera trop caché pour qu’on puisse l’apercevoir.

Cette forêt tropicale recèle un autre trésor: l’hêtre de l’Antarctique, une espèce vieille de plus de 105 millions d’années qui remonte , à l’époque du Gondwana, où l’Afrique, Madagascar, la Nouvelle Zelande, la Nouvelle Guinée et l’Australie ne formaient qu’un continent.


C’est grâce au pollen fossilisé de ce hêtre que son histoire a pu être reconstituée.

Jour 2 – Diggers camp

Le lendemain matin, un kookaboora nous rend visite, très curieux, il s’est posé à quelques centimètres des enfants qui ont pu l’admirer de longues minutes.

Nous poursuivons le voyage vers le Queensland, en faisant étape à Port Macquarie pour visiter l’hôpital des koalas.


Des koalas blessés par des voitures ou des chiens sont pris en charge ici avant d’être relâchés. Des bénévoles se relaient pour les soigner, remplir leurs abreuvoirs et installer des branches d’eucalyptus dans chaque enclos tous les jours.

Au nord de Coffs Harbor, nous plantons les tentes au dessus d’une belle plage sauvage.


Il y a de très nombreux parcs nationaux et espaces protégés en Australie et le littoral nous apparaît particulièrement préservé de tout aménagement humain.

Direction le Queensland – Jour 1 Booti Booti National Park

Après 6h de route, des dizaines de podcasts, de chansons et d’histoires, nous voici arrivés au bord de l’Océan Pacifique.

Les planches de bodyboard sont aussitôt mises à l’eau pour les 3h restantes avant le coucher du soleil. Il fait maintenant nuit à 17h30, signe que, l’hiver arrive. 

Nos voisins de camping font toujours l’admiration des enfants avec leurs gros 4X4  avec tentes de toit, tout l’équipement « comme  à la maison » (!) et les « salons » extérieurs avec fauteuils gonflables, tonnelles…

L’autre objet qui accompagne partout le campeur australien est la planche de surf. 

La plupart des plages ne sont pas surveillées et dans des zones isolées mais les Australiens connaissent bien les coins où ils surfent et semblent n’avoir peur de rien.

Aïd El Fitr

La fin du Ramadan a été l’occasion de découvrir un peu plus de la culture indonésienne. L’ambassade avait organisée un grand repas avec des plats traditionnels indonésiens.

Avec la chinoise Yoyo, l’ Algerienne Lila et trois japonnaises nous visitons l’ ambassade et découvrons les instruments de musique traditionnelle indonésienne.

French Australian Pre-School

L’école de Malo correspond a la petite section et à la moyenne section de maternelle. C’est une ecole privée car ici l’école n’est obligatoire qu’à partir de 5 ans soit la Grande Section appelée Kindergarten.

La majorité des élèves parlent anglais mais la maitresse parle francais et anglais. Elle est accompagée par trois assistantes dont l’une est francophone, originaire de Maurice.

Il y a 22 eleves dans sa classe et c’est donc dans des conditions idéales qu’il a fait ses premiers pas a l’école. Récemment, il a beaucoup apprecié l intervention d un artiste aborigène venu partager sa culture avec les petits.


Les motifs blanc sur le corps sont faits avec de l’argile et ont des significations bien particulières. Ces motifs varient d’une communauté aborgiene à l’autre ( et il y en a plus de 200 !), il y a des motifs pour les hommes, d’autres pour les femmes. Ils racontent des évènements ou sont spécifiques d’une cérémonie. C’est comme un langage codé dont le code est transmis au sein de la communauté mais que partiellement dévoilé aux non initiés.

La population aborigène n’ayant pas de langue écrit, l’art permet de communiquer et de raconter les histoires de leur mythologie, qui s’appelle le Temps du rêve ou Tjukurpa. Les différents symboles peuvent décrire le kangourou, la fourmi à miel, mais aussi décrire le chemin pour vous rendre à un point d’eau.


Lors de certaines ceremonie, les aborigenes devoilent leurs rêves, des histoires qui peuvent paraître simplistes, mais elles sont bien plus que cela, elles ont un lien direct avec la nature et l’histoire du peuple aborigène.

En effet, le Dreamtime représente une loi à respecter, le chemin à suivre par la communauté. Certaines personnes pourront même vous dire, avec une grande précision, comment les premiers colons sont arrivés en Australie à la fin du 18ème siècle ! Nous avons nos archives nationales, ils ont les leurs directement ancrées dans leur mémoire !

Premier jour d’école

Le 13 Février 2017 à Poum,

Le 6 septembre 2018 au Caire,

Le 20 Août 2021 à Saint Pierre,

Et Aujourd’hui le 28 Mars 2024, jour de ses 3 ans, Malo prend la direction de l’école :

Il commence son long parcours d’écolier à la French Australian Pré school, sa maîtresse s’appelle Marie-Helene.

WE à Sydney

Direction Sydney pour un WE de trois jours à l’occasion du Canberra day, qui est un jour férié pour nous; habitants de la capitale.

Nous profitons de la plage comme de la ville,

Avec au programme, visite de la cathédrale Ste Mary;

Mais aussi de l’Australian museum et de la gallerie d’art du New South Wales;

Les peintures viennent quasiment toutes d’Europe comme celle ci représentant les conquêtes napoléonniennes.

A la sortie, les enfants s’accrochent aux pattes de l’araignée géante de l’artiste franco americaine Louise Bourgeois.

A chaque pause dans un parc; les enfants participent aux activités; que cela soit au touch rugby du samedi organisé par une bande d’amis ou au criket avec un enfant jouant avec ses grands-parents; vraiment très sympas les australiens!

Le lundi, direction l’opéra;

Pour ensuite traverser la baie pour le cadeau d’anniversaire de Domitille, une journée à Luna Park.

Luna Park est le parc d’attractions historique du centre de Sydney adapté pour petits et grands.