Fête nationale australienne

Elle est fêtée le 26 janvier; date à laquelle en 1788 l’Australie fût découverte par les anglais.

A Canberra, le spectacle a lieu à la nuit tombante aux bords du lac;

A 20h30, 600 drones décollent pour faire le show dessinant des animaux emblématiques du pays:

Puis ils se posent pour recharger leurs batteries. Un peu moins d’une heure après à la lune levante, second spectacle:

Ils dessinent ensuite les emblemes des différents états constituant l’Australie; tous composés d’une fleur différente;

SA – South Autralia – Adelaide – Sturt’s Desert Pea 

WA – Western Australiq – Perth – Red and Green Kangaroo Paw

VIC – Victoria – Melbourne – Common Heath

NT – Northern Territory- Darwin – Sturt’s Desert Rose

TAS – Tasmanie – Tasmanian Blue Gum

NSW – Sydney- Waratah ( Telopea speciosissima)

ACT – Australia Capital Territory – Canberra – Royal Bluebell

QLD – Queensland – Brisbane – Cooktown Orchid

Les etats sont ensuite unifiés pour former la nation australienne et son blason:

Un pays à la nature généreuse:

Le spectacle est de toute beauté. Nous n’assisterons pas au troisième spectacle sur les grandes dates de l’histoire du pays. La fatigue est là; et il ne faut pas s’endormir sur les vélos.

Fin du road trip

Après une nuit animée par tous les bruits qui nous sont devenus familiers, nous plions une dernière fois les tentes, la tonnelle et nos deux petites tables. La nuit, on entend les grillons, les grenouilles, les bons des kangourous ou des wallabies mais aussi beaucoup d’oiseaux nocturnes. Les kookabouras en début de nuit sont les plus bruyants avec leurs fous rires de groupe qui après avoir inquiété les enfants lors de notre premier bivouac près de Canberra, les amusent maintenant.

Ce matin, une maman kangourou et son petit viennent en curieux près de notre caisse de nourriture.

Ils se laisseraient presque caresser!

Tandis que 2 mâles se battent dans la prairie à côté sans ménager leurs coups.

Hier soir, Elie a été mordu par une araignée a priori inoffensive. Par précaution, nous avons montré la photo de l’araignée à des Australiens qui discutaient près de notre tente. Très prévenant, ils ont vérifié dans leur livre et demandé conseil à un habitué des lieux. Ils sont revenus avec des glaçons, une fois la morsure refroidie, la douleur est partie. Très gentiement, ils sont revenus ce matin vérifier que tout allait bien!

Les enfants sont impatients de retrouver leur maison et leurs cadeaux de Noël.

Ce périple de 25 jours sur plus de 5000 kms se termine, nous aurons eu la chance de n’avoir que 2 jours de pluie quand nous étions en airbnb à Melbourne. Nous aurons eu la chance de découvrir 15 sites de bivouac différents au coeur d’une dizaine de parcs nationaux, parfois au bord de rivières ou de lacs, parfois juché dans les montagnes ou sur le littoral.


Et il reste encore beaucoup à découvrir sur ce pays-continent!

Brumbies


Sylvain toujours levé de bonne heure a vu un troupeau de Brumbies venir boire à la rivière.


Ce sont des chevaux sauvages qui vivent dans le parc Kosciusko. Un article paru dans Ouest France envoyé par Papi et Mamie en novembre en parle.



Nous reprenons la piste qui traverse la parc. Toujours dans un piteux état. Nous avançons lentement ce qui laisse le temps d’admirer les points de vue. Un Australien nous met en garde sur la suite de la piste, il fera la route devant nous jusqu’à la jonction avec le bitume.


Très sympa!

Arrivés à Jirindbaye, nous faisons une pause au bord d’un immense lac puis reprenons la route bitumée cette fois vers Tom Groggin.
Le campement est bordé par la rivière d’un côté et par une immense plaine de l’autre.
Baignade pour les uns, pêche pour les autres.

Au soleil couchant, une centaine de kangourous se regroupent dans la plaine pour brouter. Spectaculaire!


Ils étaient assez craintifs mais les enfants pouvaient s’en approcher à 2-3 mètres.
Tout à coup un troupeau de brumbies au galop, crinière au vent est apparu au fond de la plaine et a fait fuir les kangourous , instant inoubliable!

No name


Le programme aujourd’hui est d’aller dans le Parc Kosciousko, qui fait suite au Parc des Alpines. On croise quelques 4×4 tirant parfois des caravanes mais on est surpris car nous sommes en pleines vacances d’été, et nous avons souvent l’impression d’être seuls au monde. Un petit camping au bord de la route nous permet de faire une pause pique nique sous le regard d’un koala et de faire le plein d’essence avec l’unique pompe à sans plomb.

Pas de station avant 116 kms de piste. L’endroit est très isolé et la piste traverse le parc national des Alpines, menant dans la montagne, sans eau ni électricité ni réseau…

Un vieux monsieur vient nous voir et semble s’inquiéter de nous voir aller dans cette direction.

On comprend que la route est en mauvais état mais c’est à peu près tout. Nous ne comprenons pas bien encore l’accent du bush australien.
Google map indique une route sans en préciser l’état…


La route est absoluement magnifique, elle serpente dans la montagne, à travers les forêts d’eucalyptus, surplombant la rivière, offrant des paysages époustouflants.


Mais cette piste en terre est truffée de nids de poule et d’ornières, les accotements sont fragiles, parfois à flanc de montagne, bref c’est une piste pour 4×4. Impossible de faire plus de 10 km/h…

Nous sommes donc beaucoup plus lent que prévu et il nous sera impossible d’atteindre le camping réservé pour ce soir. On ne croise que de rares 4×4 et on fini par se demander si on pourra sortir de cette piste avec notre voiture. Enfin une voiture deux roues motrices arrive dans le sens contraire au notre, c’est donc que ça passe!

On décide de s’arrêter à 15h dans un campsite au bord de la rivière nommé « No name ». La baignade permet de déstresser tout le monde!

The lakes national park


Le road trip continue vers le Sud Est de l’Australie, et la routine reprend: 3 heures de route avec pause pique nique au milieu, dans un playground.

Grâce aux poscasts, à la musique, aux petits jeux et à l’observation du paysage, les enfants s’adaptent bien à ce mode de vie nomade mais ils ont maintenant hâte de rentrer à la maison pour jouer avec leurs cadeaux de Noël.

C’est au bord d’un immense lac que nous plantons les tentes. La végétation est assez particulière puisqu’il s’agit d’un lac salé.


Quelques cygnes noirs à bec rouge plongent leurs longs cous à quelques mètres de nous pas effarouchés par les enfants qui barbotent sur la berge.

Les enfants écrivent leurs souvenirs dans leur carnet de voyage et dessinent.

Melbourne

Depuis hier, il pleut sans interruption.

Par temps de pluie, le plan pour passer la journée à Melbourne avec des enfants, c’est le Musée National.

Un espace gigantesque avec plusieurs expos et un grand hall bien aménagé pour pique niquer avec des jeux pour les enfants. L’entrée est payante contrairement au musée national d’Adélaïde mais il y a énormément à découvrir!

On commence par l’expo « a new world rises » qui présente le monde futur envahit par des Légos après que les humains aient disparu. Les Légos sont installés dans des objets du quotidien: frigo, armoire, piano, machine à écrire, télé, transistor… une expo surprenante et réalisée avec minutie et une imagination débordante.

Ensuite, les enfants découvrent l’espace de jeux d’éveil du musée: des supports ingénueux pour manipuler, tirer, encastrer, observer, sauter, grimper…

tout est pensé pour les enfants y compris les toilettes adaptés aux petits, des petits salons d’allaitement, des alcôves pour changer les bébés…

Après, direction l’expo sur les aborigènes. Nous retrouvons les mêmes objets qu’au musée national de Canberra et d’Adélaïde: lances, boomerang, filets et ustensiles de cuisine pour se nourrir, graines et plantes médicinales, embarcation de pêche… le tout fabriqué avec des éléments prélevés dans la nature, bois, végétaux, roche, ossements d’animaux…

Des témoignages d’aborigènes et de leurs descendants permettent d’observer comment la culture aborigène est transmise. Les habitudes de vie ont disparu mais l’âme aborigène avec le lien sacré à la terre et aux ancêtres perdure.

Les musées australiens n’oublient pas les enfants, il y a toujours des support adaptés pour eux, surtout des écrans tactiles mais aussi des casques, des matières à toucher, des boutons à appuyer, à tourner…

Après le musée qui fait face au Royal Exhibition building,

nous prenons le tramway, gratuit en centre ville comme à Adélaïde, pour aller voir les graffitis qui ont fait la renommée de la ville…on ne s’attarde pas trop sous la pluie, petit coup d’oeil à l’ACDC lane, une rue en hommage au célèbre groupe de hard rock.

Pour fêter l’Epiphanie, nous avions repéré une pâtisserie française dans l’espoir d’y trouver une galette car impossible d’en trouver une dans les supermarchés, ce n’est pas une tradition ici! On se console avec de bons croissants… mais les enfants ont hâte de tirer les Rois « en vrai » à notre retour à Canberra.

En route vers Melbourne


Après Lorne, nous faisons un arrêt rapide pour observer les surfeurs d’Apollo bay. Ils ont des équipements Ripcurl et Quicksilver, marques fondées en 1969 par des surfeurs australiens de Torquay (ville toute proche d’ici).


Le surf est un des sports favoris des Australiens avec le cricket. Les familles sur la plage sont donc souvent équipées de planches de surf ou de body board et d’une batte de cricket avec une balle. Ils ont aussi une tonnelle et des chaises…La journée à la plage est donc un vrai déménagement pour lequel ils utilisent un chariot !

Nous finissons la Great Ocean road à Geelong où c’est l’heure de la pause « playground » pour les enfants. Ville célèbre pour avoir accueillie dans sa « Grammar school » le roi Charles pour deux trimestres en 1966.

Le bord de mer est très bien aménagé avec un grande piscine d’eau de mer surveillée mais aussi une piscine d’eau douce gratuite pour les enfants.
De nombreuses familles d’origine grecque viennent y partager le pique nique dominical.


Melbourne est une ville qui a accueilli de nombreux migrants Grecs et Italiens puis plus récemment des Indonésiens, Malaisiens, Phillipins.

A Melbourne, nous nous installons dans une petite maison pour 2 jours. On retrouve avec plaisir le confort des lits.

Great ocean road (suite)

La router entre dans les terres en faisant de nombreux virages laissant découvrir de nouveaux paysages, tantôt la mer tantôt des forêts d’eucalyptus. Cette côte était appellée la côte des naufrages… il n’était pas rare que les navires fracassent leurs coques sur ces falaises. La route a été construite par 3000 soldats revenus de la 1 ère guerre mondiale à raison de 3kms par mois…

Melba gully
Petite ballade dans cette forêt de fougères arborescente signalée comme magnifique par le Guide du Routard qui nous accompagne depuis le début du voyage. Végétation assez commune quand on connaît la Réunion.

Lorne beach

Un peu plus loin, étape au parc puis à la plage. Les enfants adorent les « playgrounds » australiens, toujours bien conçus et bien entretenus.
Lorne est un station balnéaire très populaire et c’est la première fois que nous voyons du monde sur une plage! Mais il y a l’embarras du choix pour poser sa serviette!

Bivouac

Inaccessible en voiture, il faut apporter le nécessaire de camping à 300 mètres du parking. Nous voici à nouveau entourés d’immenses eucalyptus et… de cacatoès bien malins qui savent ouvrir les boîtes en carton et les tentes en tirant sur la fermeture éclair avec leur bec!

Une rivière en contrebas du lieu de campement nous permet d’observer nos premiers ornithorynques! Exaltation générale! 2 ou 3 platypus (comme on dit en anglais) reviennent à la surface toutes les 5 minutes pour reprendre leur respiration à différents endroits de la rivière, un jeu d’observation qui a fasciné Elie!

Photo d’un ornithorynque qui n’est pas la nôtre mais qui permet de mieux le visualiser

Great ocean road

Nous commençons cette célèbre route par Childers cove, une belle crique fermée par des falaises oranges.


Les courants interdisent la baignade mais on peut toujours jouer dans la fin des vagues.

Nous croisons souvent des français en vacances ou des jeunes venus avec un visa work and holiday pour faire des « petits boulots » dans la restauration ou la vente.

Route vers les célèbres Twelve Apostles, un lieu incontournable du tourisme dans l’état du Victoria.

La route est donc beaucoup plus fréquenté, toujours autant de 4×4 mais aussi quelques mini bus de tourisme. Mais on est loin d’un tourisme de masse. La nature est très préservée mis à part les aménagements sur le site de Twelve apostles pour rendre accessible cet endroit au plus grand nombre.

A l’origine, il y avait bien 12 blocs de pierre qui bordait la falaise, il n’y en a plus que 8. La vue sur les falaises est magnifique mais cet après midi, il y a beaucoup de visiteurs et ce n’est pas simple de faire une photo en évitant les bras tendus et les perches à selfie des voisins!

Petit sentier balisé qui descend vers la plage. Après 30 min de marche, autre joli point de vu, cette fois depuis le bas de la falaise.

Le camping d’à côté est particulièrement plein mais chacun trouve une petite place dans ce terrain de cricket ouvert en camping l’été.
Les enfants rêvent devant les équipements des Australiens qui sont quasiement aussi bien installés que chez eux. Frigo, télé, grande caravane ou tente de toit, panneaux solaires, douche, kayaks, vélos, planches de surf et même bâteau… cela nous rappelle l’Afrique du Sud, où les équipements des 4×4, caravanes, camping cars et mans (camion 4×4) nous avaient déjà impressionné!

Le camping semble être à l’image de l’Australie, des gens de toutes origines, Indonésie, Inde, Pakistan, Moyen-Orient, mais aussi des descendants des premiers colons et convicts d’origine européenne.

Bivouac sous un koala

Comme lors de chaque arrivée dans un campground d’un parc national, nous suivons les indications données et nous installons notre bivouac au lieu imposé, soit aujourd’hui le numéro 5. Le hasard à bien fait les choses :

Les koala dorment en moyenne 20h par jour et changent d arbres une fois par jour. Nous passons notre fin de journée à l oberserver dormir… A la nuit tombante il se réveille pour manger quelques feuilles.

Nous nous endormons en le sachant au-dessus de nos têtes. Au lever plus de koala…

Mais au petit déjeuner, un autre marsupial débarque du campement des voisins pour nous rendre visite,

Après hésitations « chez nous »;

Il monte dans l’arbre déjà occupé la veille,