
Après avoir eu la visite d’un bandicoot attiré par les miettes de notre repas d’hier soir, nous quittons ce beau lieu de bivouac en saluant les nombreux wallabies. En route pour l’embarcadère de Triabunna pour aller à Maria Island.

Cette île après avoir été une colonie pénitentiaire britannique au XIX ème siècle est actuellement un parc national à la faune abondante: wallabies, wombats, echidnés, oies mais aussi diables de Tasmanie réintroduit pour préserver cette espèce en déclin. Falaises majestueuses, plages immaculées, cette île sans voiture est un lieu idéal pour les randos ou les escapades à vélo.






Sans eau potable ni électricité, il faut anticiper un peu la logisitique. Les campeurs peuvent acheminer leur matériel grâce à de grands chariots.

A peine arrivés, une maman wombat et son petit nous accueillent!

Les bâtiments du pénitencier, classés au patrimoine mondial de l’Unesco, ont été réhabilités en dortoirs pour les touristes, avec une grande salle servant de réfectoire.



Après la découverte de l’île par l’explorateur néerlandais Abel Tasman au XVII ème siècle, les Aborigènes qui y vivaient ont été décimés, victimes d’un génocide.
Au XIXème, des prisonniers, condamnés pour vols, vagabondages ou révolte politique étaient envoyés ici depuis l’Angleterre ou l’Irlande.
Ils effectuaient des travaux forcés:
-agriculture pour les colons de Tasmanie
-fabrication de chaux avec les coquillages
-construction de bâtiments
L’objectif de ces déportations était de réduire la surpopulation carcérale en Grande-Bretagne et de fournir Une main d’oeuvre gratuite à leur colonie en pleine expansion.