The reconciliation week

La Semaine nationale de la réconciliation a pour objectif de célébrer l’histoire et la culture aborigène en Australie et de favoriser les activités de réconciliation, depuis 1993.

La semaine débute le 27 mai : anniversaire du référendum de 1967 en Australie,

et se termine le 3 juin : anniversaire du jugement de la Haute Cour d’Australie sur l’affaire historique Mabo v Queensland de 1992, qui a reconnu le titre foncier autochtone en Australie pour la première fois.

Le référendum de 1967

Les électeurs australiens ont voté pour que le Parlement du Commonwealth autorise des lois spéciales pour les aborigènes d’Australie et que les aborigènes soient inclus dans les décomptes de la population ce qu’il n’était pas le cas jusqu’alors.

À partir de 1944, les aborigènes d’ Australie occidentale pouvaient demander à devenir citoyen australien s’ils adoptaient les “ modes et habitudes de vie civilisés » et acceptaient l’absence de relations avec d’autres aborigènes que leurs parents, frères et sœurs, enfants ou petits-enfants .

Leur citoyennenté pouvait leur être retirée à tout moment jusqu’en 1971.

L’affaire Mabo

Eddie Mabo est né sur ll’île Murray, une des îles du détroit de Torrès.

Il était jardinier de l’Université de Cook à Townsville . Lors d’une discussion avec des professeurs de l’Université, il réalise que les terres qu’il habite avec sa famille depuis des dizaines de générations ne leur appartiennent pas. Tout appartient à la Couronne Britannique.

Il fédère autour de lui habitants et avocats et ils saisissent la Haute Cour d’Australie pour que leur soit reconnu le droit de posséder les terres sur lesquelles leurs ancêtres avaient vécu. Après 10 ans de bataille juridique et politique, ils ont réussi à démonter le principe du terra nullius devant le tribunal.

Ce principe décrétait que l’Australie était inhabitée et n’appartenait donc à personne. Terra nullius est aujourd’hui utilisée comme expression pour expliquer comment l’Australie a été fondée ; pour justifier et légitimer la dépossession, la dispersion et le traitement inhumain des Aborigènes.

Malo et sa classe ont réalisé un serpent en s’inspirant de l’histoire “The Rainbow serpent dreamtime story”, tirée de la culture aborigène.

L’objectif était de découvrir la culture aborigène, la notion d’avoir une identité et d’être membre d’une famille et d’un groupe, de reconnaître les différences de tradition, de culture et de famille.

Une autre classe a réalisé un oiseau souvent vu dans la cour de récréation en utilisant la nature (morceau de bois, feuille…) pour faire le lien avec l’art aborigène.

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