Le lendemain matin, un kookaboora nous rend visite, très curieux, il s’est posé à quelques centimètres des enfants qui ont pu l’admirer de longues minutes.
Nous poursuivons le voyage vers le Queensland, en faisant étape à Port Macquarie pour visiter l’hôpital des koalas.
Des koalas blessés par des voitures ou des chiens sont pris en charge ici avant d’être relâchés. Des bénévoles se relaient pour les soigner, remplir leurs abreuvoirs et installer des branches d’eucalyptus dans chaque enclos tous les jours.
Au nord de Coffs Harbor, nous plantons les tentes au dessus d’une belle plage sauvage.
Il y a de très nombreux parcs nationaux et espaces protégés en Australie et le littoral nous apparaît particulièrement préservé de tout aménagement humain.
Après 6h de route, des dizaines de podcasts, de chansons et d’histoires, nous voici arrivés au bord de l’Océan Pacifique.
Les planches de bodyboard sont aussitôt mises à l’eau pour les 3h restantes avant le coucher du soleil. Il fait maintenant nuit à 17h30, signe que, l’hiver arrive.
Nos voisins de camping font toujours l’admiration des enfants avec leurs gros 4X4 avec tentes de toit, tout l’équipement « comme à la maison » (!) et les « salons » extérieurs avec fauteuils gonflables, tonnelles…
L’autre objet qui accompagne partout le campeur australien est la planche de surf.
La plupart des plages ne sont pas surveillées et dans des zones isolées mais les Australiens connaissent bien les coins où ils surfent et semblent n’avoir peur de rien.
La fin du Ramadan a été l’occasion de découvrir un peu plus de la culture indonésienne. L’ambassade avait organisée un grand repas avec des plats traditionnels indonésiens.
Avec la chinoise Yoyo, l’ Algerienne Lila et trois japonnaises nous visitons l’ ambassade et découvrons les instruments de musique traditionnelle indonésienne.
L’école de Malo correspond a la petite section et à la moyenne section de maternelle. C’est une ecole privée car ici l’école n’est obligatoire qu’à partir de 5 ans soit la Grande Section appelée Kindergarten.
La majorité des élèves parlent anglais mais la maitresse parle francais et anglais. Elle est accompagée par trois assistantes dont l’une est francophone, originaire de Maurice.
Il y a 22 eleves dans sa classe et c’est donc dans des conditions idéales qu’il a fait ses premiers pas a l’école. Récemment, il a beaucoup apprecié l intervention d un artiste aborigène venu partager sa culture avec les petits.
Les motifs blanc sur le corps sont faits avec de l’argile et ont des significations bien particulières. Ces motifs varient d’une communauté aborgiene à l’autre ( et il y en a plus de 200 !), il y a des motifs pour les hommes, d’autres pour les femmes. Ils racontent des évènements ou sont spécifiques d’une cérémonie. C’est comme un langage codé dont le code est transmis au sein de la communauté mais que partiellement dévoilé aux non initiés.
La population aborigène n’ayant pas de langue écrit, l’art permet de communiquer et de raconter les histoires de leur mythologie, qui s’appelle le Temps du rêve ou Tjukurpa. Les différents symboles peuvent décrire le kangourou, la fourmi à miel, mais aussi décrire le chemin pour vous rendre à un point d’eau.
Lors de certaines ceremonie, les aborigenes devoilent leurs rêves, des histoires qui peuvent paraître simplistes, mais elles sont bien plus que cela, elles ont un lien direct avec la nature et l’histoire du peuple aborigène.
En effet, le Dreamtime représente une loi à respecter, le chemin à suivre par la communauté. Certaines personnes pourront même vous dire, avec une grande précision, comment les premiers colons sont arrivés en Australie à la fin du 18ème siècle ! Nous avons nos archives nationales, ils ont les leurs directement ancrées dans leur mémoire !