Budji bin camprgound

Encore un site de camping sur un ancien lieu de vie des aborigènes.
Un panneau à l’entrée donne aux visiteurs quelques informations sur le caractère sacré de ce lieu nommé Gunditjmara mirring.

« Bienvenue frères et sœurs au pays de Gunditjmara

Notre esprit est dans ce pays, sa terre, ses arbres, ses rochers, ses plantes et son ciel. Il coule de Budj Bim à Tyrendarra et au-delà jusqu’à Nyamat (la mer). C’est une partie de nous et de qui nous sommes, et nous vous demandons de vous en soucier lorsque vous nous rendez visite.
Les propriétaires autochtones traditionnels vous souhaitent la bienvenue à Budj Bim. Nous sommes heureux et fiers de partager cet endroit spécial avec vous et vous demandons de prendre le temps de regarder, d’écouter et de sentir le pays. Les ancêtres de la création nous ont donné un système de parenté reliant les gens à toutes choses et la responsabilité culturelle de prendre soin d’eux tous. »

Le volcan Budj Bim a explosé il y a environ 37 000 ans, répandant ses vagues de lave à travers la terre, modifiant le cours des ruisseaux et des rivières.
Et il y a plus de 6 600 ans, le peuple Gunditjmara a construit un réseau complexe de systèmes d’aquaculture parmi ces coulées de lave, et s’est installé ici dans des villages permanents de maisons en pierre.

Reconnu comme l’un des plus grands et des plus anciens systèmes d’aquaculture d’eau douce au monde, Budj Bim a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO en 2019 pour sa valeur universelle exceptionnelle.

Pour les aborigènes, chqaue élément du paysage a une signification. Par exemple, le lac Lake Condah est plein de souvenirs, de chagrin et de joie, de douleur, de résilience et d’espoir.

Selon la tradition aborigène, à l’aube des temps, ce sont les êtres ancestraux – en partie humains, en partie bêtes – qui ont donné vie à ce qui était auparavant une terre stérile. À la fin de leurs voyages de rêve, les êtres ancestraux ont laissé derrière eux des aspects d’eux-mêmes transformés en une partie du paysage.

« Dans le Rêve, les créateurs ancestraux ont donné au peuple Gunditjmara les ressources nécessaires pour vivre un mode de vie stable.

Ils ont détourné les voies navigables et nous ont donné les pierres et les rochers pour nous aider à construire les systèmes d’aquaculture.

Ils nous ont donné la zone humide où les roseaux poussaient afin que nous puissions faire les paniers d’anguille, et ils nous ont donné le paysage enrichi en nourriture pour que nous puissions survivre. » Eileens Alberts, descendante du peuple Gunditjmara.

Kotgee campground dans le Canunda national park

Les parcs nationaux sont très fréquents en Australie, et les sites où le camping est autorisé sont bien indiqués et bien entretenus. On continue donc notre périple en suivant ces parcs nationaux. A Kotgee, les passionnés de pêche en mer peuvent mettre à l’eau leur embarcation tout au long des dizaines de kilomètres de plage.


Les 4×4 défilent devant nous en prenant soin de ne pas écraser les constructions en sable des enfants!


L’eau est fraîche et nous sommes les rares à nous baigner sur cette plage gibgantesque restée intacte de toute construction.

A 2 kms de notre campement, après avoir suivi une piste indiquée « clifftops », nous arrivons à une pointe rocheuse battue par les vagues.

Coorong national parc

Après Adélaïde, nous rejoignons ce parc national de bord de mer, terrain de jeu favori des 4×4. La grande majorité des voitures que nous croisons sur la route puis sur les pistes sont des 4×4 bien équipés avec tentes de toit, parfois remorques ou caravane. Certains ont aussi les planches de surf, les kayaks ou tirent leurs bâteaux.
C’est derrière une grande dune qui nous protège du vent que nous plantons les tentes.


Du haut de la dune, s’étendent de grandes lagunes de sel.

South Australian museum

Retour en centre ville en trammway, pour le plus grand plaisir des enfants! le tram est completement vide en ce 1 er janvier. Au musée de l’Etat de l’Australie du Sud, la section sur les animaux du monde naturalisés intéresse bien les enfants, en particulier le lion qui leur rappellent ceux vus au Parc Kruger.

La section sur les cultures aborigènes permet de voir des pirogues creusées dans des eucalyptus, les outils pour faire du feu, pêcher, collecter de l’eau…et les plantes de la pharmacopée aborigène.


Plusieurs vidéos datant des années 60 montrent le mode de vie des aborigènes qui vivaient comme leurs ancêtres il y a 40 000 ans, en ayant préservé la nature intacte.


Un couple d’ethnologue français a vécu pendant 3 mois avec eux et ce documentaire retrace leurs observations.

Après le musée, direction le Botanic garden, toujours en tram. Sur une des pelouses de cet immense parc de 50 hectares qui conserve les espèces tropicales du Sud Pacifique et de l’Océan indien, c’est l’heure des résolutions pour la nouvelle année.