Depuis hier, il pleut sans interruption.

Par temps de pluie, le plan pour passer la journée à Melbourne avec des enfants, c’est le Musée National.
Un espace gigantesque avec plusieurs expos et un grand hall bien aménagé pour pique niquer avec des jeux pour les enfants. L’entrée est payante contrairement au musée national d’Adélaïde mais il y a énormément à découvrir!
On commence par l’expo « a new world rises » qui présente le monde futur envahit par des Légos après que les humains aient disparu. Les Légos sont installés dans des objets du quotidien: frigo, armoire, piano, machine à écrire, télé, transistor… une expo surprenante et réalisée avec minutie et une imagination débordante.





Ensuite, les enfants découvrent l’espace de jeux d’éveil du musée: des supports ingénueux pour manipuler, tirer, encastrer, observer, sauter, grimper…


tout est pensé pour les enfants y compris les toilettes adaptés aux petits, des petits salons d’allaitement, des alcôves pour changer les bébés…
Après, direction l’expo sur les aborigènes. Nous retrouvons les mêmes objets qu’au musée national de Canberra et d’Adélaïde: lances, boomerang, filets et ustensiles de cuisine pour se nourrir, graines et plantes médicinales, embarcation de pêche… le tout fabriqué avec des éléments prélevés dans la nature, bois, végétaux, roche, ossements d’animaux…
Des témoignages d’aborigènes et de leurs descendants permettent d’observer comment la culture aborigène est transmise. Les habitudes de vie ont disparu mais l’âme aborigène avec le lien sacré à la terre et aux ancêtres perdure.

Les musées australiens n’oublient pas les enfants, il y a toujours des support adaptés pour eux, surtout des écrans tactiles mais aussi des casques, des matières à toucher, des boutons à appuyer, à tourner…

Après le musée qui fait face au Royal Exhibition building,

nous prenons le tramway, gratuit en centre ville comme à Adélaïde, pour aller voir les graffitis qui ont fait la renommée de la ville…on ne s’attarde pas trop sous la pluie, petit coup d’oeil à l’ACDC lane, une rue en hommage au célèbre groupe de hard rock.




Pour fêter l’Epiphanie, nous avions repéré une pâtisserie française dans l’espoir d’y trouver une galette car impossible d’en trouver une dans les supermarchés, ce n’est pas une tradition ici! On se console avec de bons croissants… mais les enfants ont hâte de tirer les Rois « en vrai » à notre retour à Canberra.