Mungo park

Sur une carte on y voit du bleu et des noms de lacs. En réalité, c’est un désert,

Il y a plus de 40 000 ans, des hommes aborigènes vivaient au bord de ces lacs qui à l’époque contenaient de l’eau. L’endroit devait être prospère et propice à la vie, au développement des végétaux, des animaux…

Aujourd’hui , plus aucune trace d’habitations humaines. La région des lacs Willandra est asséchée depuis 19 000 ans. Des squelettes d’animaux géants ont été retrouvés dans le lac Mungo: des kangourous, wombats et oiseaux géants ! Des animaux sont toujours présents et notamment ceux de l’emblème de l’Australie, qui avancent toujours de l’avant et reculent très difficilement.

Le petit musée du parc permet de retracer l’histoire du lieu avec la découverte d’objets aborigènes comme ces clapsticks (2 bâtons qui sont frappés pour donner le rythme)et ces boomerangs.

La colonisation européenne a décimé la population aborigène en apportant des maladies telles que la grippe, la variole, la tuberculose et la dipthérie. Les hommes étaient enlevés et leurs enfants volés et confiés à des pensions religieuses ou des familles européennes chargées de les éduquer selon les coutumes britanniques. La connaissance multi millénaire des Aborigènes sur la faune, la flore, la géographie, la météo et leurs croyances se sont perdues en 200 ans de colonisation.

Les premiers explorateurs Burke et Wills, ont peut-être été les premiers Blancs à rencontrer les aborigènes locaux.

Leur expédition de 18 hommes a tenté l’exploration Sud-Nord de l’Australie avec 18 hommes en 1860 pour rallier Melbourne au golfe de Carpentarie. Le retour de cette expédition se solde par la mort de plusieurs hommes faute de vivres (chameaux et chevaux ayant déjà servis de repas). 

Plus tard, la zone du lac Mungo a été exploité par les colons pour leur bétail. Les aborigènes étaient dépossédés de leurs terres.

Yelta, Pooncarie, Menindee, Carowra Tank et Balranald sont des lieux qui évoquent la séparation forcée aux vieux aborigène imposés jusque dans les années 60. Dans ces lieux leur étaient enseignés les «  compétences des blancs ». 

Nous bivouaquons à l’écart de la zone désertique dans une zone d’herbes hautes plus propices à la faune. Les couchers de soleil dans le Bush sont magnifiques.

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