

C’est sur le terrain d’une homebush isolée datant de 1878 que nous échouons pour la nuit. Après avoir galéré sur des pistes inconnues, sans réseau téléphonique ni GPS, dans un no man’s land sans voiture à l’horizon (et station essence la plus proche à 380 kms), nous décidons de rebrousser chemin et de retourner vers ce motel vétuste croisé juste avant d’entrer dans le labyrinthe de piste du Parc Mungo.

4 exploitations minières ont tracé leurs propres pistes, non répertoriées par google map et par notre atlas routier, pour l’accès de leurs camions et 4×4. Il y a aussi 4 pistes d’atterrissage pour permettre un accès rapide à leurs ouvriers venant faire leur rotation de 15 jours avant de rentrer chez eux à des milliers de kms d’ici.

Ce vieux motel chargé de décoration de Noël est le lieu de rendez-vous des miniers, des pêcheurs, et ce soir, nous dénotons dans cette ambiance d’outback reculée!

Dans cette région semi-aride, l’eau potable est rare. De grandes réserves d’eau de pluie sont installées près des maisons pour économiser l’eau. Les moutons et les chèvres se sont bien adaptés au climat et de grands troupeaux animent ces paysages austères.
Il faut de temps en temps ouvrir et fermer les portails des clôtures de ces immenses pâturages traversées de pistes.
Il faut de temps en temps ouvrir et fermer les portails des clôtures de ces immenses pâturages traversées de pistes.

