
Le marché de Salamanca du samedi matin est d’après les guides touristiques, un incontournable de Hobart. Plutôt décevant en tout cas pour la portion que nous avons vu.
Peu de produits locaux, un méli-mélo de breloques, de chinoiseries et de stand de produits « gastronomiques » type miel ou produits dérivés de la lavande. Rien d’original donc mais semble-t-il très attractif pour les nombreux touristes asiatiques.
Les matches de hockey roller de la coupe d’Australie et de Nouvelle Zelande qui ont lieu juste à côté nous intéressent plus que les amandes enrobées d’algues à 30 dollars le kilo…

Moins 15 degrés plus tard, au Mont Wellington,

nous admirons entre 2 bourasques d’un vent glacial, la ville de Hobart, traversée par la rivière Derwent qui se jète dans la Storm bay puis dans l’Océan Austral.


Le belvédère juché à 1271m nous permet de faire quelques photos sans risquer de voir s’envoler nos téléphones.
Au Legacy park, les enfants se donnent à coeur joie dans une aire de jeux toujours aussi bien conçue

avec cette fois, attenant au parc, un four à bois commun géré par la ville d’Hobart.

Un cuisinier démarre le four tous les week ends à partir de 15h et tout le monde peut donner pizza, quiches, tourtes …à cuir et le tout gratuitement!
Nous terminons la journée au Botanic Garden, où une guide d’un certain âge nous indique les endroit intéressants pour les enfants.
Elle souhaite aussi nous rappeller que les Français étaient venus en Tasmanie dans une démarche scientifique et exploratoire, établissant des contacts pacifiques avec les Aborigènes tandis que les Britanniques étaient dans une logique d’expansion territoriale, rentrant rapidement en conflit avec les Aborigènes, en particulirr lors de la Black War (1820-1830) qui a décimé la population autochtone tasmanienne.
C’est dans une pièce reconsituant la météo et la flore vivant sur l’île Macquarie que nous réalisons la rudesse de la vie des scientifiques sur cette base: 6 degrés, 92 %d’humidité… autant dire qu’ en short et en claquettes on ne s’y attarde pas…


Un peu plus loin, c’est la serre tropicale où nous retrouvons ananas, papayes, pitayas et fruits de la passion qui rappellent de bons souvenirs…

Puis c’est le retour au camp, entre chamallows grillés et visite aux chèvres, c’est le paradis des enfants!

